Les cygnes tuberculés du Bois Français
(Saint-Ismier - 38 Isère)
Une fois n'est pas coutûme, je vais ici pousser un petit "coup de gueule" envers les "YAKA" en tous genres, qui sont toujours prompt-e-s à vous expliquer comment il faudrait agir, lorsqu'un cygne se retrouve blessé sur le lac Belledonne, mais qui, comme par hasard, sont déjà beaucoup moins loquaces quand il s'agit de passer à l'action ou qui ne comprennent tout simplement pas, que "personne" ne fasse rien pour intervenir.
Par "personne", les "YAKA" désignent, entre autres, les associations de sauvegarde des animaux sauvages, telles que le Tichodrome, par exemple, ainsi que les pompiers.
Comme nous avons tous tendance --- à certains moments donnés de notre vie --- à être, plus ou moins, des "YAKA" en puissance, j'ai décidé d'utiliser mes observations des cygnes et plus particulièrement de certaines de leurs mésaventures, pour aborder le sujet.
D'où la création de cette page, afin de remettre "en perspective" certaines réalités, dont nous devrions toujours tenir compte avant de porter des jugements, voire des condamnations souvent trop hati(fs)ves.
Le fait est, malheureusement, que quasiment tous les ans, voire plus d'une fois par an, au moins l'un des cygnes sauvages du Bois Français, se retrouve sérieusement blessé à cause d'un véritable fléau : les lignes de pêches "perdues" dans le lac après que l'hameçon se soit pris dans un branchage ou un herbier présent au fond de l'eau, et que la ligne ait "cassé", restant alors hors de portée pour être récupérée par le pêcheur.
A de rares exceptions près, les dégâts causés par ses lignes de pêches perdues, sont alors souvent considérables --- voire directement mortels ! --- pour le cygne (ou tout autre animal, d'ailleurs), car l'instinct le pousse à se débattre jusqu'à épuisement, pour tenter de se libérer !
Ci-dessous quelques exemples de photos qui en diront bien plus long que n'importe quel discours, d'un cygneau "2018" qui s'était pris le cou dans un hameçon pour "carnassiers" (brochet, black-bass,...) et qui en tentant désespérément de s'en libérer, aura fini par s'enfoncer l'hameçon dans le bec, se retrouvant dés lors incapable de pouvoir boire, manger, voler et donc (sur)vivre !
Le cygneau aura passé une grande partie de ses journées à tenter de s'arracher l'hameçon, en tirant sur "l'olive" qui était à portée de son bec...
.... sauf qu'au final, c'est l'ardillon (la pointe) de l'hameçon qu'il aura fini par attraper dans son bec, se retrouvant alors avec l'hameçon pris à la fois dans son cou et son bec...
Conséquences de cet hameçon planté à la fois dans le cou et dans le bec ? Non seulement ce cygneau ne pouvait plus assurer son quotidien vital pour lui --- boire, manger et se toiletter pour conserver l'étanchéïté de son plumage --- mais en plus il était contraint de rester régulièrement "prostré" dans un coin du lac, afin de pouvoir reposer son cou et surtout son bec, de l'emprise et plus encore la douleur évidente causée par l'hameçon...
Autre exemple, non plus d'un cygneau mais d'un cygne adulte, victime lui aussi d'une ligne de pêche, sur un autre lac que ceux du Bois Français, avant d'être amené au Tichodrome, par les pompiers, afin d'y être soigné. (Crédit photo : le Tichodrome)
Pour vous donner un ordre d'idée, le cygneau "2018" sera resté 8 jours avec "son" hameçon accroché à lui, dont 6 avec l'hameçon "seulement" accroché à son cou (demi mal, si j'ose dire !) et 2 jours avec l'hameçon pris à la fois dans son cou et son bec !
Alors, au vu de ces photos, Vous vous demanderez sans doute : "Pourquoi ne pas être intervenu rapidement pour le libérer ?" : question que plusieurs personnes habituées du Bois Français, dont des "YAKA", m'auront posée lorsqu'elles auront été mises au courant du problème.
Première raison : avoir repéré que ce cygneau avait un problème
Lorsqu'on voit les photos, "ici", en gros plan, assis-e bien tranquillement derrière son écran, il apparaît comme évident que ce cygneau avait besoin d'être secouru. Sauf que la réalité du "terrain" est tout autre, puisque la plupart des personnes "regardent" les cygnes, mais ne les observent pas.
D'où qu'au stade premier du problème (lorsque l'hameçon n'était planté que dans le cou), quasiment personne ne le remarquait, puisque le cygneau était "libre" de ses mouvements et paraissait donc "normal" à qui se contentait de simplement le "regarder" en passant. Et si moi-même je n'avais pas été dans une période d'observation voulue et suivie, avec photos à l'appui, il est fort probable que je serais également passée à côté du problème comme 99% des personnes ne faisant que se balader autour du lac...
Deuxième raison : être blessé ne signifie pas être immobile
Lorsqu'un cygne se retrouve pris dans une ligne de pêche "perdue", il faut avoir conscience qu'en plus de l'hameçon, une longueur de fil, plus ou moins conséquente, est également présente. Dés lors, deux scénarios se présentent lorsque le cygne se prend une partie du corps (le plus souvent le bec, le cou ou une aile) dans l'hameçon :
- soit la ligne de pêche (donc le fil et l'hameçon) est "libre" --- parce qu'avec le temps elle s'est décrochée toute seule du support sur lequel elle s'était accrochée avant de "casser" --- et dans ce cas le cygne peut continuer à se déplacer "librement" en "trainant" avec lui la ligne accrochée à son corps
- soit le fil est pris dans un "branchage" (tronc mort, par exemple) au fond de l'eau et dans ce cas l'oiseau se retrouve prisonnier de la ligne avec là encore deux options : 1) se débattre jusqu'à parvenir à se dégager, avec souvent des dégâts considérables au niveau de la blessure ! 2) se débattre sans succès jusqu'à l'épuisement, voire la mort si personne ne le découvre et le secourt à temps...
Concernant le cygneau "2018" dont il est ici question, je l'ai vu "en direct" se prendre le cou dans l'hameçon et se débattre avec acharnement durant plusieurs secondes jusqu'à parvenir à faire céder le fil de pêche, qui était accroché au fond de l'eau ; fil que l'on voit d'ailleurs sur certaines photos si on les regarde attentivement et qui faisait au moins 1m50 de long.
Tout ceci pour dire qu'à moins que de n'être sur le point de mourir et/ou d'être totalement entravé et donc retenu par une ligne de pêche : un cygne, même blessé, continue de se déplacer sur l'eau, à une vitesse assez prodigieuse, grâce à ses pattes palmées ! Vouloir le capturer, relève alors plus du parcours du combattant (voire de l'utopie) que de la promenade de santé ! Et ce, en particulier selon le terrain.
Et justement...
Troisième raison : la difficulté du "terrain"
Si certains lacs présentent une facilité d'accès --- qui pour autant n'est pas gage de réussir à attraper un cygne ! --- le lac Belledonne du Bois Français où chaque année des cygneaux sauvages voient le jour et son élevés par leurs parents, n'est pas réellement un lac. C'est plutôt une sorte d'étang s'étant, par ailleurs, considérablement envasé depuis sa "création" en 1968.
Par conséquent, ce n'est pas le genre de lac dans lequel on peut "entrer" en marchant, par exemple, car, au-delà d'une certaine limite (relativement courte) on s'enfonce aussitôt dans une espèce de "boue" collante, presque aussi dangereuse que des sables mouvants, tant il est difficile de s'en extraire une fois pris dedans !
Quant à "naviguer" sur ce "lac" : le niveau d'eau y est le plus souvent tellement bas, qu'il est impossible d'y utiliser une embarcation motorisée. Or essayer de "courser" un cygne, juste à la force de la "pagaie" : bon courage ! Vous n'aurez pas commencé à faire 2 mètres dans sa direction, que le cygne(au) sera déjà à l'autre bout du lac. Vous pouvez donc être sûr qu'à ce "petit jeu" là, Vous vous épuiserez bien avant lui...
Quatrième raison : mobiliser les moyens nécessaires
Conséquence des 3 raisons précédentes : vouloir récupérer un cygne sur le lac Belledonne du Bois Français peut nécessiter la mise en oeuvre de moyens considérables selon la situation !
Concernant le cygneau "2018", s'il est resté durant 6 jours avec "son" hameçon dans le cou, c'est tout simplement parce qu'il était quasi impossible de mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour le récupérer ! A l'époque de sa mésaventure, nous étions déjà au début de l'automne : période où le lac est à son plus bas niveau d'eau. Il était donc impossible de s'aventurer sur le lac autrement qu'avec des embarcations légères maniées à la main. Or, comme dit précédemment : vouloir (r)attraper un cygne capable de nager (voir de voler !) avec pour seul moyen de locomotion, une embarcation avec pagaie : cela relève quasiment de l'utopie !
Par conséquent, à moins que de ne pouvoir déployer une véritable "armada" d'embarcations légères pour "quadriller" la totalité du lac : aucune chance de récupérer le cygneau en question, par ce moyen là. Sans compter qu'au vu de la réputation des cygnes, vous n'avez pas forcément beaucoup de volontaires pour aller les "affronter" ! Et je peux les comprendre aisément, parce que si je peux témoigner de la non agressivité des cygnes, dés lors qu'on ne les dérange pas, il en est tout autrement lorsqu'ils veulent, à juste titre, se défendre contre de potentiels dangers à leurs yeux ! Or, maitriser un cygne "au sol" n'étant déjà pas sans risques : sur l'eau, qui est son domaine de prédilection, c'est encore pire pour nous autres humains !
Voilà pourquoi, le cygneau "2018" a passé 6 jours durant avec "son" hameçon dans le cou, malgré le fait qu'une partie de l'équipe du Tichodrome soit venue essayer plusieurs "stratégies" pour tenter de le récupérer, lorsqu'il sortait "à terre".
Sauf que là encore, les "yaka" ne suffisent pas, car les cygnes ayant parfaitement conscience d'être des proies potentielles, en particulier "au sol" : ils sont en "alerte" permanente du moindre mouvement "anormal" à leurs yeux ! Par conséquent, vouloir approcher d'eux avec une "épuisette" ou un filet de capture relève quasiment de l'impossible, sans qu'ils s'éloignent aussitôt. Et quand bien même vous parvenez à les approcher, vous n'avez même pas le temps de "bouger un orteil", que le cygne est déjà loin ! Et cela est d'autant plus vrai, qu'il faut agir en gardant en permanence à l'esprit, le fait de ne pas risquer de blesser d'avantage l'animal. Tous les "coups" ne sont donc pas permis.
Ajoutez à toutes ces contraintes déjà mentionnées, le temps considérable que cela demande, de devoir patienter autour du lac, en attendant (voire espérant !) que les cygnes voudront bien sortir "à terre" dans un endroit accessible aux humains ! Or, pendant que les personnes d'une association comme celles du Tichodrome, patientent parfois toute une après-midi durant pour tenter de capturer un animal blessé : les animaux en soin dans leurs locaux ne sont plus pris en charge que par une équipe réduite. Et ce, malgré le fait que la charge de travail, elle, reste toujours aussi conséquente et se doit, bien évidemment, d'être assurée, afin de continuer à soigner les animaux déjà présents à l'association.
Et tout cela, c'est sans parler des distances d'interventions !
Pour exemple, le Tichodrome se situant à plus de 40 mn de voiture du Bois Français, c'est dans le meilleur des cas, 1h20 à 1h30 de route (quand cela roule bien dans l'agglomération grenobloise : autrement dit presque jamais...) pour les membres de son équipe, s'ils peuvent (vu leur charge de travail quotidien) tenter de venir porter secours à un cygne ! Voilà pourquoi, les associations de sauvegarde ne peuvent pas forcément se permettre d'être à la fois "au four et au moulin" ou autrement dit, à la fois sur le "terrain" et dans le même temps à prodiguer des soins dans leur centre.
Ceci dit, dans le cas présent, tant que l'hameçon n'était encore pris que dans le cou du cygneau, celui-ci pouvait continuer à se nourrir et boire normalement ; par ailleurs, comme on avait pu observer qu'il passait un temps considérable à tirer sur "l'olive" en bout d'hameçon, on espérait qu'avec le temps, il parviendrait, peut-être, à décrocher l'hameçon par lui-même et/ou qu'il s'épuiserait suffisamment pour que l'on puisse enfin l'attraper.
Malheureusement, c'est le pire scénario qui s'en était finalement suivi, puisque sans que l'on ait pu comprendre comment il en était arrivé là (vu l'implantation initiale de l'hameçon), "notre" cygneau aura été retrouvé au 7ème jour de sa mésaventure avec le cou ET le bec pris dans le même hameçon.
Dés lors la situation est devenue une urgence vitale, pour les raisons évidentes déjà énoncées plus haut. Sauf qu'il était toujours aussi difficile de pouvoir accéder à ce cygneau puisque ses pattes, elles, fonctionnaient parfaitement et qu'il pouvait donc continuer à s'éloigner de toute intervention humaine très facilement !
Pour autant, ce cygneau "2018" aura finalement été sauvé, dés le deuxième jour de son calvaire "bec/cou", grâce à l'intervention d'une --- ou plus probablement d'au moins deux --- personnes restées "inconnues" mais que tous les habitué-e-s (dont moi !) appréciant les cygnes du Bois Français, auraient grandement aimé remercier, de vive voix, pour ce sauvetage ! :-)
Comment ces personnes auront-elles pu réussir à capturer ce cygneau ? Sans doute avec :
- beaucoup de patience, à attendre qu'il se rapproche d'un des rares bords "accessibles" du lac (quoique le pain puisse parfois un peu aider dans ces cas là, même s'il est à proscrire normalement : il aura peut-être permis d'attirer la famille du cygneau et donc lui avec)
- un équipement adapté, tel qu'un filet "épervier" (dont le Tichodrome n'était alors pas équipé, puisque leur équipe n'a pas pour vocation, normalement, à aller sur le terrain pour récupérer des animaux blessés : ceux-ci leur étant amenés, dans la très grande majorité des cas, par les pompiers ou des particuliers)
- la chance que le filet tombe correctement sur le cygneau, avant que celui-ci ne puisse "s'enfuir" au milieu du lac
- la chance de parvenir à délivrer le cygneau de son calvaire, sans se faire blesser par le reste de la famille qui aura très certainement cherché à le défendre
- la chance, aussi, de ne pas avoir été blessé par le cygneau lui-même qui était déjà à taille adulte et donc dangereux à manipuler
- et surtout, le courage un peu "fou" d'avoir pris le risque, avec les "moyens du bord" et malgré les conditions environnementales peu favorables, d'aider un animal
qui en avait grandement besoin.
Alors même si l'opération n'aura pas été sans risques, parce que menée par des non professionnels qui auraient pu être sérieusement blessés : un grand MERCI pour ce cygneau qui ainsi aura pu "récupérer" de sa blessure et poursuivre sa vie de cygne sauvage ! :-)
Maintenant, et pour en venir au titre de cette page, voici quelques réponses complémentaires quant à la question que nombre d'habitués du Bois Français m'auront posée : pourquoi la Brigade Animalière des Pompiers ne sera t'elle pas intervenue en 2018, pour aider ce cygneau ?
1) ce n'est pas le rôle de la Brigade Animalière des Pompiers que de sauver des animaux, qu'ils soient sauvages ou domestiques
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, le rôle de la BAP n'est pas de sauver des animaux : il est de protéger les humains CONTRE les animaux qui pourraient mettre leur vie en danger !
Ex 1 : un sanglier vient s'égarer au beau milieu d'un village ou du parc d'une ville : c'est alors le rôle de la BAP d'intervenir !
Ex 2 : votre voisin passionné d'(h)erpétologie a laissé son python royal s'échapper de son vivarium et ce dernier a trouvé refuge chez Vous ? Ce sera le rôle de la BAP de venir vous débarrasser de la "charmante bébête" !
Voilà quel est le rôle, "défini légalement", de la BAP.
2) elle n'est pas équipée pour "naviguer" sur le "lac" Belledonne
Le matériel des pompiers étant avant tout destiné à des interventions pour les humains, il est composé d'embarcations "lourdes" tels que des "zodiac" de grandes tailles qui ne pourraient en aucun cas naviguer sur le "lac" Belledonne, au vu du peu de profondeur de ce dernier. Sans compter qu'avant de pouvoir naviguer, il faudrait déjà pouvoir mettre le matériel en question à l'eau ! Or le "lac" Belledonne, ne présente aucune "cale de mise à l'eau" permettant justement la mise à l'eau d'une embarcation "lourde", puisque dans tous les cas il est interdit à toute navigation et baignade.
3) il faut garder à l'esprit, comme déjà dit plus haut, que chaque intervention à un coût, matériel et humain, non négligeable, et que les moyens des pompiers restent limités, tout comme celui des associations de sauvegarde, telles que le Tichodrome !
Il peut donc arriver, comme pour le cygneau "2018" qu'une intervention soit impossible, car elle mobiliserait trop de temps et/ou de moyens humains et financiers, sans raison justifiable légalement : un cygneau blessé, sur un lac, n'étant pas une menace pour les humains.
Voilà donc les 3 raisons essentielles pour lesquelles, la BAP ne peut pas toujours intervenir pour tenter de sauver des cygnes (ou autres animaux) blessés, même si l'envie est clairement là, de faire de leur mieux pour aider !
Toutefois, chaque fois que ces pompiers spécialisés peuvent se le permettre, sans pour autant compromettre leur rôle initial, ils interviennent, pour aider, aussi bien des particuliers que des associations locales, telles que le Tichodrome, à récupérer des animaux sauvages blessés ou en "mauvaise posture".
Pour exemple, en 2019, la BAP est intervenue au moins deux fois au Bois Français, ce qui aura permis de sauver la vie d'un cygneau (le fameux "Tico" dont je parle sur cette page), gravement blessé à une aile (une fois de plus à cause d'un hameçon !) ainsi que de venir en aide à un cygne adulte de passage, qui présentait une "boiterie", et qui se trouvait "reclus" sur un chemin de promenade.
Ci-dessous quelques photos de son sauvetage.
Photos transmises par une habituée des lieux (merci à elle ;-)
Les photos peuvent paraitre "brutales", telles qu'elles, mais en réalité tout est fait pour que la capture se passe le plus "en douceur" possible, afin que ni l'animal ni les pompiers ne soient blessés : un cygne pouvant facilement vous casser un bras, juste à la force de ses ailes !
Et d'ailleurs, pour que tout se passe au mieux pour tout le monde, les pompiers de la brigade animalière suivent régulièrement des formations auprès de spécialistes de la faune sauvage, comme le Tichodrome ou encore la LPO
En cliquant ICI vous pourrez découvrir un reportage avec deux vidéos à l'appui qui vous expliqueront tout cela bien mieux que moi ! :-)
Alors je n'aurai qu'un mot à dire en conclusion :
- MERCI à la Brigade Animalière des Pompiers de l'Isère pour ses différentes interventions au fil des ans, que ce soit pour venir en aide à des humains ou des animaux !
- MERCI aux associations telles que le Tichodrome pour le travail effectué quotidiennement, le plus souvent dans "l'ombre", y compris durant les vacances et jours fériés (!!) pour prendre en charge les centaines d'animaux qui transitent par leur refuge chaque année !
- MERCI à tous les humains qui, le plus souvent de façon anonyme, donnent de leur personne pour venir en aide aux animaux sauvages ou non, qui en ont besoin !
Epilogue
Le cygneau "2018" aura eu besoin de plusieurs jours pour se "reconstituer" une pleine santé et récupérer son retard d'apprentissage en matière de vol ; il aura, entre autres, passé beaucoup de temps à l'écart de sa famille pour se toiletter (afin de reconstituer l'étanchéité de son plumage) et pour se reposer longuement ; mais au final il aura pu continuer, auprès de sa famille, sa vie de cygne sauvage... :-)
A noter qu'à AUCUN moment sa famille ne l'aura laissé "de côté" ! En revanche, lui se sera mis à plusieurs reprises "en retrait" des activités quotidiennes de sa famille, une fois qu'il aura été débarrassé de "son" hameçon. Et ce, le temps de récupérer. Ensuite il aura pleinement réintégré le quotidien de sa famille :-)
Le voici, en train de se reposer après sa mésaventure...
Dès le jour suivant sa "délivrance", il retrouvait toute la majesté de son espèce, même si, comme dit précédemment, il lui aura fallu plusieurs jour pour véritablement récupérer physiquement...
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